mercredi 27 août 2014

7 mois déjà...

Bonjour tout le monde! Encore une fois les nouvelles se font désirer mais les îles Togean sont encore trop loin pour être connectées au net! Nous sommes désormais repartis de ces très belles îles mais avant d'arriver là, il y a eu moultes péripéties!

Nous avons donc continué notre aventure en stop depuis Tomohon (stop est le bon mot car on ne se contente pas de tendre le pouce, on arrête les voitures!) et ça a plutôt bien fonctionné car nous avons atteint Gorontalo le premier soir! Évidement il nous a fallu plus d'une voiture, mais au final on a jamais attendu plus de 10 minutes! On a quand même pris un premier transport public pour se mettre dans la bonne direction et tout s'est ensuite bien enchainé. La journée fut longue mais remplie de bonnes rencontres et de rigolades et c'est dans ces moments là qu'on se dit qu'il faudrait vraiment qu'on se mette plus sérieusement à l'Indonésien! La barrière de la langue est là mais on finit toujours par se comprendre.

Notre précieux sésame, lettre explicative pour le stop traduite en Indonésien

Oh le beau camion!
La route entre Tomohon et Gorontalo est juste magnifique, on en a pris plein les yeux entre la côte et ses belles plages et l'intérieur avec ses décors de jungle et cocotiers. Les villages sont tout aussi beaux, très bien entretenus et nous permettent de voir quelques scènes de la vie quotidienne.


Et je peux vous dire qu'avec notre dernier moyen de locomotion, on a eu le temps de les voir les paysages! On est monté dans un beau gros camion avec un chauffeur adorable (voir ci-dessus) et une vitesse moyenne de 30km/h! (vitesse record de 5km/h dans les cols et il y en a un paquet!)
Après une séance photo (c'est le prix à payer pour faire du stop ici!) et encore quelques heures de route notre chauffeur nous dépose devant un hôtel bien situé pour continuer la route le lendemain, direction Marisa.



Réveil matinal, on prend nos sacs et on attend à la sortie de la ville. La première voiture qui s'arrete va à Marisa à 4h d'ici, elle est confortable et en plus ses occupants sont super sympa, ce qui va par la suite faciliter notre recherche de ferry à Bumbulan.
Le port n'était en fait pas vraiment sur la route de Marisa, ils nous y emmènnent tout de même (des amours!). Après une séance photo au bord d'une plage méconnue des touristes, nous sommes rendu à bon port où l'on découvre à notre grand désespoir qu'il n'y a pas de ferry demain...

Non, je ne fais pas 2 mètres :-)

C'est un endroit vraiment paumé on décide avec l'accord de nos chauffeurs d'aller jusqu'à Marisa ou l'on se trouve un hôtel pour la nuit. Hôtel glauque et ville pas très engageante, c'est pas grave on est là que pour une nuit et l'avantage (ou pas) c'est que les touristes ne viennent jamais jusque là donc on est de nouveau salué et regardé comme des stars!
Ah oui et j'ai pas précisé jusque là, mais Renaud souffre d'une tourista depuis 2 jours, la faute à un œuf bien dégoulinant, autant vous dire que le moral n'est pas là. Mais notre sauveur va se présenter à nous à l'hôtel, il s'agit de Roger un Suisse, il ne joue pas au tennis mais est marié à une Indonésienne et installé à Marisa depuis quelques mois! Il se renseigne pour nous et on a la confirmation que le ferry ne tourne pas et le plus important de tout c'est qu'il va nous faire le grand honneur de nous cuisiner des spaghetti au pesto! Et ça, ça n'a pas de prix! Surtout pour Renaud qui était de nouveau frileux avec la nourriture Indonésienne... Décidément on aime bien les Suisses!
Après ce réconfort et une bonne nuit de sommeil, on reprend donc la route en sens inverse direction Gorontalo pour prendre le ferry du lendemain. 4H dans une benne de pick-up, autant vous dire qu'on a attiré les regards et les sourires sur notre passage !


On a attiré les coups de soleil aussi!

Gorontalo, ville d'environ 200000 âmes, porte d'entrée nord pour les Togean et il pleut comme vache qui pisse! R-A-S, si ce n'est que l'on rencontre Nora une suisse-allemande (décidemment) avec qui l'on va partager les prochains jours. On y passe une nuit et le lendemain on fait quelques provisions de fruits et gateaux.
Arrivés au ferry une petite inquiétude s'immisce dans nos esprits, il pleut énormément et il y a beaucoup de vagues. D'ailleurs beaucoup de locaux aux regards inquiets étaient regroupés sur le pont traversant le fleuve qui apparemment avais un niveau bien élevé...


On part avec près de 2h de retard, ce qui nous a laissé le temps de rencontrer deux françaises bien sympathiques. Nous sommes donc 5 à nous installer sur nos matelas de fortune, en classe économique, c'est à dire dans un dortoir géant ou règne un joyeux bordel ! Ça fume, ça mange, ça rigole, ça écoute de la musique, ambiance bon enfant mais on se demande comment on va pouvoir dormir car le bateau tangue beaucoup... Petit jeu de carte avant de se mettre au lit et finalement on a pas si mal dormi que ça, le temps s'étant amélioré dans la nuit.



La fine équipe!



Classe économique
Finalement après 12h de traversée le soleil se lève sur les îles et elles ont l'air plutôt accueillantes.
Nous passerons deux jours à Kadidiri, île qu'on avait pourtant éliminé au départ, comme quoi les plans changent vraiment souvent !
Le coin est sympa, trois « resorts » se partagent la plage mais on peut pas dire que ce soit la côte d'azur en plein mois d’août pour autant ! On jette notre dévolu sur le Lestari, simple et abordable ! 



La plage de Kadidiri

Repas locaux, discussions avec les autres touristes, jeux de cartes, snorkeling, plongée à una-una pour Emilie et Nora (plongée sympathique mais pas à la hauteur de Bunaken) et excursion au lac aux méduses avec un rafiot qui fait le bruit d'un marteau-piqueur. Petite précision les méduses sont inoffensives, apparemment parce-qu'elles n'ont pas de prédateurs, c'est assez fun et envoûtant de nager au milieu de ces bêtes qu'on évitent soigneusement d'habitude!

Embarquement immédiat!



Boiiiiiiing!



Viens ici!

Passé deux jours (notre dos n'aurait pas supporter une nuit de plus sur ce matelas!) nous partons pour serra beach, tout le monde en parle ça vient d'ouvrir et l'endroit est magnifique. Nous y restons trois jours.

Pris par la fenêtre de la chambre



Petite marche jusqu'à une plage voisine, avec nos nouveaux copains, pour admirer le coucher de soleil en sirotant une petite bière, trop dur la vie!



Direction sifa cottage, là où l'on aurait dû arriver depuis Bumbulan, pour 3 jours. L'acceuil est froid pour ne pas dire glacial, pourtant aucun autre touriste à l'horizon on a la plage pour nous.
On tente une petite négociation, se faire surclasser du fait que nous soyons seul, peine perdu si on est pas content on peut repartir, ça c'est leur première réponse... sauf que pour repartir on dépend d'eux et ce n'est pas gratuit à moins d'y passer trois nuits. Bref, rien de bien grave on a juste découvert qu'aux Togean la négocation n'est pas de mise, on a eu des expériences similaires à Kadidiri et sera.
On profite simplement du cadre idyllique, du temps qui s'écoule doucement, des coucher de soleil, du snorkeling assez fameux, du poisson frais, du thé et du café à volonté et bien sur des hamacs, sûr en rentrant on en installent dans notre futur salon !








Puis retour à sera beach, c'est là que nous décidons de passer nos deux derniers jours aux Togean.
On retrouve des compagnons qu'on avait laissé il y a 3 jours, on reprend notre chambre et on profite un max de cette piscine naturelle!
Le lendemain on prévoit une excursion snorkeling, le bateau doit nous récupérer à 9h30 après avoir fait une excursion avec 4 nanas de l'hôtel dans la jungle pour voir les macaques. 10h30, personne on commence à s'inquiéter, peut-être sont ils partis faire l'excursion sans nous... 12h30 toujours personne, là on se pose vraiment des questions, le gérant part à leur recherche. Ils vont bien finalement  mais ce sont fait avoir par la marée, le bateau est coincé dans le sable et ils ont du attendre que la marée remonte! Au final elles n'ont pas vu de macaques et personne n'a été faire de snorkeling! C'est aussi ça l'Indonésie, ne jamais trop prévoir!

Vue de nos toilettes!


Billy le petit voleur!


Il est temps de quitter ces îles, 10 jours de plage, cocotier et poisson frais! On reprend le ferry vers Ampana (pas de nuit cette fois). En espérant qu'il ne reste pas à quai, quelque jour auparavant il n'est pas parti car le capitaine du bateau se marier ou marier son fils :-).

Pour faire un petit bilan de ces vacances dans les vacances, on peut dire que les Togean sont vraiment superbes, l'eau est magnifique, le cadre idylliqe et on regrette pas la nuit de ferry pour y arriver, car oui ce sont des îles qui se méritent! Petit bémol quand même, l'accueil y est assez déplorable et les prix plus élevés qu’ailleurs en Indonésie. Les touristes affluent tellement en période estivale que les gérants en deviennent méprisant et leur seul réponse à la critique c'est " si ça ne vous plaît pas vous pouvez partir", moyen... C'est dommage car mis à part le fait de s'y sentir comme une vache à lait, ces îles ont vraiment tout pour plaire. 
On y a rencontré des gens supers, des voyageurs intéressants et intéressés! Et d'autres avec qui le feeling passe moins. Les repas à heure fixe c'est sympa au début mais on s'en lasse vite, surtout que c'est super répétitif, poisson, poisson et poisson! Comme nous l'a si bien dit un voyageur rencontré en Indonésie : " le premier qui me sert du riz à mon retour en Europe, il est prévenu, il se le prend en pleine tête sans sommation!" 

Le retour!


Village Bajau

Le retour à Ampana est un peu dur, il y a de la circulation, du bruit, on retrouve même le muezzin! On avait vraiment déconnecté là-bas! On se prend une nuit dans cette petite ville pour se reposer (karaoké inclus!) de ce séjour exténuant! Aujourd'hui nous partons vers Palu avec un bus de nuit et vendredi matin nous nous envolons pour l'île de Java, Yogjakarta plus précisément,  dernière étape de notre séjour Indonésien.


Bisous à tous et plein de bonheur aux jeunes mariés!



Vidéo à regarder en HD (1080p) :

http://youtu.be/MvasoJeho8c


lundi 11 août 2014

Les "bule" à Sulawesi (prononcer boulets...)

Après un long voyage pour quitter "l'île maudite", l'arrivée à Sulawesi se fait sous de bons hospices, mis à part un p'tit rhume qui va s'avérer gênant. Là n'est pas le sujet, on y reviendra plus tard.

Long voyage, très long voyage... 1h de bateau pour quitter le lac toba, 6 heures de bus pour rejoindre l'aéroport de l'éternel Médan, 6 heures passées à attendre notre avion qui fait escale à Jakarta que l'on met 3h à rejoindre. Re-6 heures d'escale, cette fois-ci les gens dorment par terre devant l'aéroport en attendant l'ouverture des portes! Cette halte forcée nous a permis de rencontrer un couple incroyable, ou plutôt qui fait des voyages incroyables à la rencontre des « peuples primitifs » depuis des années (type rendez-vous en terre inconnu et non pas en terrain connu!) en Éthiopie, en Chine et bien d'autres, cette année c'est en Papouasie là où de petites communautés vive perché en haut des arbres, les korowai, en plein cœur de la forêt... (on recommande d'ailleurs chaudement le reportage « l'exploration inversée » où 2 papous découvrent une partie de la France; demandez à l'ami google !) 
Ils nous disent que c'est leur dernier voyage, enfin de ce type car tenez vous bien ils ont 71ans!!! En forme certes mais quand même drôlement courageux. (Mamie si tu lis ça, tu vois il est pas trop tard pour nous rejoindre!)
Revenons à nos moutons, finalement cette escale est passé vite et après quelques heures de vol nous arrivons à Manado, 2 bus, 2 heures d'attente (encore) et 1 heure de bateau (partagé avec 5 Italiens pour réduire les frais) plus tard, nous sommes rendu à Bunaken, petite île réputée pour ses fonds sous-marins. Enfin!

C'est long qu'on vous dit!
Bon, les resorts étant décidément trop cher, après quelque recherche de logement infructueuse et une « ballade » en scooter derrière un mec qui vient de boire son demi cul-sec ( il est 14 heures et il est déjà bien attaqué...super rassurant), nous posons nos bagages pour 3 jours au cœur du village chez une famille bien accueillante, chez Boham et Ketzia.

T-shirt mis exprès pour la photo!
Les plongés sont réservées pour demain et après-demain, le bateau vient nous chercher à la jeté du village. Car d'une part nous sommes de jeunes diplômés et selon les renseignements pris avant d'arriver, il paraît que cette ile dévoile sont plus beau visage sous l'eau. Après une bonne ballade qui nous a amené sur sa côte ouest on espère réellement que ce soit vrai! Pas de plage ou très peu, polluées, jonchées de détritus en tout genre et pas qu'un peu, la faute à Manado et aux courants nous a t'on dit... On constate simplement qu'aucun effort n'est fait localement malgré une « taxe de préservation » plutôt salée... (dont on nous a pas demandé de nous acquitter)

Le centre reste plutôt joli
Certains resorts "de l'ouest" préservent leur plage
Après un bon repas, poisson frais énorme (carangue) on ne traîne pas, la fatigue se faisant sentir depuis un bon moment. Repos bien mérité!
On tire un peu la tronche au petit-déjeuner : riz et poisson frais! Surprenant!
Ce matin c'est plongée !!! 


Il manque quand même un ou deux dauphins...
Deux sont prévues, malheureusement Renaud plongera seul aujourd'hui, quelques reste de mon rhume c'est donc la prudence qui l'emporte.
J’attends sur le bateau à observer les sacs plastiques dériver au grès du courant, j'en attrape un puis deux et me résigne à laisser la nature faire son travail lentement... Triste.
Pendant que je désespère devant ce spectacle, Renaud lui est en extase devant un tout autre : tombant de corail vertigineux allant de 30 à 80 mètres, tortues verte, requin de récif pointe blanche, crabe orang-outang (à défaut d'avoir vu les singes!), nudibranches, poisson lion... et bien sur des milliards (au moinsss) de poissons tropicaux de toutes sortes.

Poisson Lion
Inutile de préciser que le moral est au beau fixe pour la journée, seulement un peu déçus de ne pas pouvoir partager.
L'après-midi un couple de français jette son dévolu sur nos hôtes, nous sommes donc dans l'obligation de les partager durant une journée. C'est pas bien grave, ils sont super sympas et on passe une bonne partie de l'après-midi à parler voyage.
Le lendemain matin, un étrange son nous réveille à 4h30 du matin, on est pourtant en terre chrétienne, ici pas de muezzin. En fait il s'agit d'une personne qui récite la bible (dans un haut-parleur bien sûr, sinon c'est pas drôle!) et qui passe des chansons religieuses, ça dure environ 3/4 d'heure, au secours! Ça ressemble fortement à un appel à la prière et nos hôtes nous le confirment quelques heures plus tard. On ne sait pas d'où vient cette coutume mais on s'en serait bien passé, les Indonésiens sont décidément pleins de surprises! Apparemment c'est pas tous les jours, affaire à suivre.

On voit pas les hauts-parleurs d'ici!
Réveil un peu difficile du coup, mais c'est pas grave, aujourd'hui c'est plongée pour tous les deux!

C'est parti!
Et quelle plongée, on met la barre très haut dès le départ, à peine la tête sous l'eau, une énorme tortue passe juste au-dessus de nos têtes! Émerveillement assuré! Que du bonheur ces deux plongées, un festival de couleur! Et on peut partager tous les deux, c'est quand même nettement mieux.

Un tête à tête surprenant!

Les deux plongées de la matinée étaient, comment dire, incroyables, tout ce que Renaud a vu la veille c'est à nouveau présenté sous nos yeux. Aucun doute, les plongées à Bunaken sont mémorables.
On profite de notre après-midi, plage et snorkelling sont au programme, ça vaut pas la plongée du matin mais il est quand même bluffant ce tombant!
Après-midi pépère, petite marche à travers la jungle de l'ile pour rejoindre le village, repas composé de poisson frais et de riz, dodo...
4h30 les pentecôtistes remettent ça, à nouveau ¾ d'heure, parfait, il paraît que trop dormir d'une traite est mauvais pour je sais plus quoi exactement! En guise de rébellion on se rendort une fois le silence revenu.
On se réveille pour de bon cette fois-ci, bateau pour quitter l'ile, microlet pour rejoindre la gare routière (tentative d'arnaque), 1h de bus puis il nous reste 25 kilomètres à parcourir pour découvrir Batihputih. Et là, encore une fois saoulé par « les transporteurs » on décide de trouver un autre moyen que le seul moyen de transport (un pick-up) pour rallier Batihputih et sa jungle.

Bye-bye Bunaken
En aparté : les Indonésiens, pour généraliser, sont vraiment très accueillants, curieux, souriants, désintéressés... sauf quelques uns à qui, en tant que touriste « bule », on a affaire très régulièrement : guesthouses mais surtout transports publics et ceux-là à nos yeux sont les plus irritants. Parfois les prix sont disproportionnés (hagar turis), certains comprennent l'anglais mais pas tout le temps, d'autres nous observent quelques secondes avant de nous donner un prix en se disant « il a une tête a payer combien celui-là ? »... On les comprend, pour les Indonésiens les blancs (bule) sont tous millionnaires et ils ont bien des raisons de le penser.

Revenons au sujet, en bref, ras le bol ce jour là on ne prendra pas le pick-up !
On a essayé de louer un scooter à des locaux, 1h30 plus tard on abandonne.

On va pas te le casser ton scooter!!!
C'est finalement en arrêtant un local que l'on va finir par faire de l'auto-stop payant et plus cher que le pick-up... mais bon c'est pas grave on a passé un bon moment et cette expérience va nous donner des idées pour la suite.


Pas de monospace au 2ème enfant ici!
Nous voilà donc arrivés à Batihputih, connu pour son parc national peuplé d'une faune variée, notamment les tarsiers, petits primates avec des yeux disproportionnés.

On s'installe et la guide nous explique les nouvelles règles du parc, on tend le dos! C'est avec un grand sourire qu'elle nous annonce que les prix ont quadruplés et tenez vous bien depuis 4 jours seulement, trop de chance! Alors là on est pas d'accord, on est peut-être un peu trop têtu mais on a vraiment pas envie de cautionner ce genre de pièges à touristes.
En fait, la taxe d'entrée est passé de 15000rp à 100000rp et les guides on rallongé le trek passant de 70000rp à 200000rp !!! Renaud essaye de soudoyer un autre guide : « on se rejoint dans le parc, évitant la taxe, et toi on te paye le prix normal mais on fait un trek un peu plus court... » le guide a prit peur et nous dit de payer la taxe mais de ne pas prendre de guide... On le comprend il risque gros et on est pas là pour faire des ennuis à qui que ce soit... Tant pis pour les tarsiers!

Après une nuit au calme, on va profiter de la plage de sable noir, on est quand même pas venu pour rien, c'est magnifique !


Entrée du parc juste à droite de l'arbre!
On se lance dans une petite ballade clandestine dans la jungle, pas bien on sait, mais en même temps c'est quand même la guide qui nous a dit qu'on pouvait accéder au parc depuis la plage! Alors on a pas d'expérience de guide du coup on a pas vu les tarsiers ni les macaques ni les couscous (pas le plat l'animal!) mais on a apprécié notre marche et vu quelques spécimens!

Il est pas miiignon!



On passe 2 jours sympas, ballade dans la jungle, snorkeling, poisson et riz à tout les repas puis on s'en va.
Destination Tomohon, après qu'un transporteur nous propose un prix exorbitant pendant le déjeuner, c'est décidé nous irons en stop! On se fait traduire un petit texte en bahasa indonesia expliquant notre démarche, le stop n'étant pas du tout connu et tout le monde ne parlant pas anglais non plus, ça peut aider.
3 heures et 3 voitures plus tard nous sommes arrivés et on nous a même déposé devant notre guesthouse, s'il-vous-plait! Ça a marché du tonnerre et on a rencontré des gens adorables, on retentera l'expérience c'est sur!




Tomohon c'est des volcans, des jolis paysages et un marché un peu spécial où l'on peut trouver différents types de « viandes », visiblement c'est pas un marché pour les âmes sensibles!
On avait prévu de grimper le gunnung lokon, mais il est en activité et au niveau 3 (sachant qu'au 4 ça pète!) et comme nous a si bien dit le gérant de la guesthouse c'est « up to you! » mais le centre de volcanologie déconseille fortement, c'est vite vu on abandonne l'idée!
On est arrivé à Tomohon le dernier jour d'un festival, le festival des fleurs, l'occasion pour nous d'aller admirer les chars décorés pour l'occasion et de jouer de nouveau les stars, on a été pris en photos une bonne dizaine de fois! Les "bule" au festival des fleurs ne doivent pas êtres courants.

Cocoricoooooo!

Le jardin de la guesthouse
Du coup le mahawu nous attire comme des aimants, p'tite grimpette et voilà ce qu'on y trouve :

Celui sur lequel on a pas osé grimper



Ça sent l’œuf pourri!
Après deux jours passés à Tomohon il est tant de nous en aller. On a pas eu l'occasion de voir tout ce qu'on aurait voulu mais le temps n'a pas été notre allié l'après-midi. Pareil pour le marché qui se déroulait uniquement le matin, en même temps je suis pas sur que j'aurai voulu voir ce qui s'y passe...

On a un bateau à prendre jeudi matin à Bumbulan pour les Iles Togean, plus précisément sur Waléa Kodi. Seulement deux bateaux par semaine et on veut pas le rater !
On part demain et devinez par quel moyen, en stop, on prend tout de même un peu de marge nous avons deux jours pour y arriver.


Quelques photos en vrac!



Milliard de poissons que j'vous dit!


On a adoré les tortues!



Microlet




Selamat Tinggal !