Bonjour tout le monde! Encore une
fois les nouvelles se font désirer mais les îles Togean sont
encore trop loin pour être connectées au net! Nous sommes
désormais repartis de ces très belles îles mais avant d'arriver
là, il y a eu moultes péripéties!
Nous avons donc continué notre
aventure en stop depuis Tomohon (stop est le bon mot car on ne se
contente pas de tendre le pouce, on arrête les voitures!) et ça a
plutôt bien fonctionné car nous avons atteint Gorontalo le premier
soir! Évidement il nous a fallu plus d'une voiture, mais au
final on a jamais attendu plus de 10 minutes! On a quand même
pris un premier transport public pour se mettre dans la bonne
direction et tout s'est ensuite bien enchainé. La journée fut
longue mais remplie de bonnes rencontres et de rigolades et c'est
dans ces moments là qu'on se dit qu'il faudrait vraiment qu'on se
mette plus sérieusement à l'Indonésien! La barrière de la langue est là mais
on finit toujours par se comprendre.
Notre précieux sésame, lettre explicative pour le stop traduite en Indonésien |
Oh le beau camion! |
La route entre Tomohon et Gorontalo est
juste magnifique, on en a pris plein les yeux entre la côte et ses
belles plages et l'intérieur avec ses décors de jungle et
cocotiers. Les villages sont tout aussi beaux, très bien entretenus et nous permettent de
voir quelques scènes de la vie quotidienne.
Et je peux vous dire qu'avec notre dernier moyen de locomotion, on a eu le temps de les voir les paysages! On est monté dans un beau gros camion avec un chauffeur adorable (voir ci-dessus) et une vitesse moyenne de 30km/h! (vitesse record de 5km/h dans les cols et il y en a un paquet!)
Après une séance photo (c'est le prix
à payer pour faire du stop ici!) et encore quelques heures de route notre
chauffeur nous dépose devant un hôtel bien situé pour continuer la
route le lendemain, direction Marisa.
Réveil matinal, on prend nos sacs et
on attend à la sortie de la ville. La première voiture qui s'arrete
va à Marisa à 4h d'ici, elle est confortable et en plus ses
occupants sont super sympa, ce qui va par la suite faciliter notre
recherche de ferry à Bumbulan.
Le port n'était en fait pas vraiment
sur la route de Marisa, ils nous y emmènnent tout de même (des amours!). Après
une séance photo au bord d'une plage méconnue des touristes, nous sommes rendu à bon port où l'on découvre à
notre grand désespoir qu'il n'y a pas de ferry demain...
Non, je ne fais pas 2 mètres :-) |
C'est un endroit vraiment paumé on décide avec l'accord de nos chauffeurs d'aller jusqu'à Marisa ou l'on se trouve un hôtel pour la nuit. Hôtel glauque et ville pas très engageante, c'est pas grave on est là que pour une nuit et l'avantage (ou pas) c'est que les touristes ne viennent jamais jusque là donc on est de nouveau salué et regardé comme des stars!
Ah oui et j'ai pas précisé jusque là, mais Renaud souffre d'une tourista depuis 2 jours, la faute à un œuf bien dégoulinant, autant vous dire que le moral n'est pas là. Mais notre sauveur va se présenter à nous à l'hôtel, il s'agit de Roger un Suisse, il ne joue pas au tennis mais est marié à une Indonésienne et installé à Marisa depuis quelques mois! Il se renseigne pour nous et on a la confirmation que le ferry ne tourne pas et le plus important de tout c'est qu'il va nous faire le grand honneur de nous cuisiner des spaghetti au pesto! Et ça, ça n'a pas de prix! Surtout pour Renaud qui était de nouveau frileux avec la nourriture Indonésienne... Décidément on aime bien les Suisses!
Après ce réconfort et une bonne nuit de sommeil, on reprend donc la route en sens inverse direction Gorontalo pour prendre le ferry du lendemain. 4H dans une benne de pick-up, autant vous dire qu'on a attiré les regards et les sourires sur notre passage !
On a attiré les coups de soleil aussi! |
Gorontalo, ville d'environ
200000 âmes, porte d'entrée nord pour les Togean et il pleut comme vache qui pisse! R-A-S, si ce
n'est que l'on rencontre Nora une suisse-allemande (décidemment)
avec qui l'on va partager les prochains jours. On y passe une nuit et
le lendemain on fait quelques provisions de fruits et gateaux.
Arrivés au ferry une petite inquiétude
s'immisce dans nos esprits, il pleut énormément et il y a beaucoup de vagues. D'ailleurs beaucoup de
locaux aux regards inquiets étaient regroupés sur le pont traversant le fleuve qui apparemment avais un niveau bien élevé...
On part avec près de 2h de retard, ce
qui nous a laissé le temps de rencontrer deux françaises bien
sympathiques. Nous sommes donc 5 à nous installer sur nos matelas de
fortune, en classe économique, c'est à dire dans un dortoir géant
ou règne un joyeux bordel ! Ça fume, ça mange, ça rigole, ça
écoute de la musique, ambiance bon enfant mais on se demande comment
on va pouvoir dormir car le bateau tangue beaucoup... Petit jeu de
carte avant de se mettre au lit et finalement on a pas si mal dormi
que ça, le temps s'étant amélioré dans la nuit.
La fine équipe! |
Classe économique |
Finalement après 12h de traversée le
soleil se lève sur les îles et elles ont l'air plutôt accueillantes.
Nous passerons deux jours à Kadidiri,
île qu'on avait pourtant éliminé au départ, comme quoi les plans
changent vraiment souvent !
Le coin est sympa, trois « resorts »
se partagent la plage mais on peut pas dire que ce soit la côte
d'azur en plein mois d’août pour autant ! On jette notre dévolu
sur le Lestari, simple et abordable !
La plage de Kadidiri |
Repas locaux, discussions avec les autres touristes, jeux de cartes, snorkeling, plongée à una-una pour Emilie et Nora (plongée sympathique mais pas à la hauteur de Bunaken) et excursion au lac aux méduses avec un rafiot qui fait le bruit d'un marteau-piqueur. Petite précision les méduses sont inoffensives, apparemment parce-qu'elles n'ont pas de prédateurs, c'est assez fun et envoûtant de nager au milieu de ces bêtes qu'on évitent soigneusement d'habitude!
Embarquement immédiat! |
Boiiiiiiing! |
Viens ici! |
Passé deux jours (notre dos n'aurait pas supporter une nuit de plus sur ce matelas!) nous partons pour
serra beach, tout le monde en parle ça vient d'ouvrir et
l'endroit est magnifique. Nous y restons trois jours.
Pris par la fenêtre de la chambre |
Petite marche jusqu'à une plage voisine, avec nos nouveaux copains, pour admirer le coucher de soleil en sirotant une petite bière, trop dur la vie!
Direction sifa cottage, là où l'on aurait dû
arriver depuis Bumbulan, pour 3 jours. L'acceuil est froid pour ne pas
dire glacial, pourtant aucun autre touriste à l'horizon on a la
plage pour nous.
On tente une petite négociation, se
faire surclasser du fait que nous soyons seul, peine perdu si on est
pas content on peut repartir, ça c'est leur première réponse...
sauf que pour repartir on dépend d'eux et ce n'est pas gratuit à
moins d'y passer trois nuits. Bref, rien de bien grave on a juste
découvert qu'aux Togean la négocation n'est pas de mise, on a eu
des expériences similaires à Kadidiri et sera.
On profite
simplement du cadre idyllique, du temps qui s'écoule doucement, des
coucher de soleil, du snorkeling assez fameux, du poisson frais, du thé et du café à volonté
et bien sur des hamacs, sûr en rentrant on en installent dans notre
futur salon !
Puis retour à sera beach, c'est là
que nous décidons de passer nos deux derniers jours aux Togean.
On retrouve des compagnons qu'on avait
laissé il y a 3 jours, on reprend notre chambre et on profite un max
de cette piscine naturelle!
Le lendemain on prévoit une excursion
snorkeling, le bateau doit nous récupérer à 9h30 après avoir fait une excursion avec 4 nanas de l'hôtel dans la jungle pour voir les macaques. 10h30, personne on commence à s'inquiéter, peut-être sont ils partis faire l'excursion sans nous... 12h30 toujours personne, là on se pose vraiment des questions, le gérant part à leur recherche. Ils vont bien finalement mais ce sont fait avoir par la marée, le bateau est coincé dans le sable et ils ont du attendre que la marée remonte! Au final elles n'ont pas vu de macaques et personne n'a été faire de snorkeling! C'est aussi ça l'Indonésie, ne jamais trop prévoir!
Vue de nos toilettes! |
Billy le petit voleur! |
Il est temps de quitter ces îles, 10
jours de plage, cocotier et poisson frais! On reprend le ferry
vers Ampana (pas de nuit cette fois). En espérant qu'il ne reste pas à quai, quelque jour auparavant il n'est pas parti car le capitaine du bateau se marier ou marier son fils :-).
Pour faire un petit bilan de ces
vacances dans les vacances, on peut dire que les Togean sont
vraiment superbes, l'eau est magnifique, le cadre idylliqe et on
regrette pas la nuit de ferry pour y arriver, car oui ce sont des
îles qui se méritent! Petit bémol quand même, l'accueil y
est assez déplorable et les prix plus élevés qu’ailleurs en Indonésie. Les touristes affluent tellement en période estivale
que les gérants en deviennent méprisant et leur seul réponse à la critique c'est " si ça ne vous plaît pas vous pouvez partir", moyen... C'est dommage car mis à
part le fait de s'y sentir comme une vache à lait, ces îles ont
vraiment tout pour plaire.
On y a rencontré des gens supers, des voyageurs intéressants et intéressés! Et d'autres avec qui le feeling passe moins. Les repas à heure fixe c'est sympa au début mais on s'en lasse vite, surtout que c'est super répétitif, poisson, poisson et poisson! Comme nous l'a si bien dit un voyageur rencontré en Indonésie : " le premier qui me sert du riz à mon retour en Europe, il est prévenu, il se le prend en pleine tête sans sommation!"
Le retour! |
Village Bajau |
Le retour à Ampana est un peu dur, il y a de la circulation, du bruit, on retrouve même le muezzin! On avait vraiment déconnecté là-bas! On se prend une nuit dans cette petite ville pour se reposer (karaoké inclus!) de ce séjour exténuant! Aujourd'hui nous partons vers Palu avec un bus de nuit et vendredi matin nous nous envolons pour l'île de Java, Yogjakarta plus précisément, dernière étape de notre séjour Indonésien.
Bisous à tous et plein de bonheur aux jeunes mariés!
Vidéo à regarder en HD (1080p) :
http://youtu.be/MvasoJeho8c